Dossier mobilité > 23 Novembre 2015
Vienne

Première ville du réseau disque vert en Isère*

Interview de Maryline Silvestre, Adjointe au Maire de Vienne (38) chargée du Développement durable et de l’Environnement.
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Vous avez annoncé la mise en place du disque vert à Vienne au 1er janvier 2016, alors même que le stationnement dans votre ville est très dense. Pourquoi cette décision ?

En tant qu’Adjointe au Maire déléguée au Développement durable, j’ai été séduite par le dispositif du disque vert, qui est une mesure incitative et non punitive pour accompagner nos changements de comportements et valoriser les nouvelles mobilités. Ce signal est d'autant plus fort dans notre ville que le stationnement est un sujet sensible avec une forte densité d’activités et de commerces en centre-ville.

La mise en place de ce disque vert à Vienne s’inscrit dans la continuité d’une politique volontariste pour agir afin de limiter notre impact d’émissions de gaz à effets de serre, d’améliorer notre qualité de l’air et développer notre plan de déplacement urbain en valorisant les modes doux et moins polluants.

Ce dispositif vient en complément  du développement des pedibus pour rejoindre les écoles, de la mise en place de 6 véhicules hybrides en autopartage sur la ville de Vienne, du renouvellement du parc automobile de la ville et de l'agglomération par des véhicules propres (GNV et électriques) et de l’animation d’un plan de déplacements entreprise.

 

Pour quelles raisons avez-vous décidé de rejoindre le réseau des villes disque vert, qui permet d’utiliser un même support dans toutes les collectivités signataires ?

Vienne est la première ville d’Isère à signer la convention des villes disque vert qui a pour objectif de faire connaître à l’échelle nationale ce dispositif incitatif de gratuité de stationnement pour les véhicules les plus propres. 


A ce jour,  en tant que commune  responsable, nous devons agir par des actions concrètes, exemplaires  et accompagner nos concitoyens dans leurs changements d'habitudes et pratiques pour limiter chacun à notre échelle le réchauffement de notre planète.

 

*Interview publiée dans Air Libre, le journal du Club des Voitures Écologiques (Mai 2015-n°16)