Dossier mobilité > 18 Mars 2019
EDF

Interview d'Isabel Montelescaut

Déployer massivement les véhicules à faibles et très faibles émissions
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Air Libre / Forum des mobilités – EDF a annoncé récemment de nouvelles ambitions concernant la mobilité électrique. Pouvez-vous nous rappeler vos réalisations et objectifs en faveur de l’électromobilité ?

En effet, EDF est déjà un acteur de référence. Elle propose des offres dédiées incluant fourniture d’électricité bas carbone et solutions de charge. C’est aussi l’un des premiers exploitants de réseau de bornes grâce à sa filiale Izivia.

Grace à l’ambition de son Plan Mobilité Electrique, EDF affirme vouloir être l’énergéticien leader de la mobilité électrique en Europe (France, Royaume-Uni, Italie et Belgique) dès 2022. Et pour cela devenir :

Le 1er fournisseur en électricité pour véhicules électriques (600 000 véhicules électriques fournis en électricité).

Le 1er exploitant de réseau de bornes électriques (75 000 bornes et accès à 250 000 en interopérabilité).

Le Leader européen du « smart charging » (4 000 bornes « intelligentes » dès 2020).

 

AL / FdM – En quoi le projet de loi d’orientation des mobilités influera-t-il selon vous ces perspectives pour les années à venir en France ?

La LOM souligne précisément que la mobilité durable est bien l’un des enjeux majeurs de ces prochaines années et nous invite collectivement à relever plusieurs défis, dont certains me semblent particulièrement intéressants.

Ainsi, prendre en compte l’urgence environnementale et climatique en nous invitant notamment à nous déplacer différemment pour réduire la pollution et les émissions de CO2 est fondamental lorsque l’on sait que le quart des émissions de CO2 est lié au transport. Je me réjouis que cela soit associé à un objectif concret de déploiement massif des véhicules routiers à faibles et très faibles émissions. La multiplication par 5 des ventes de véhicules à très faibles émissions d’ici 2022 ainsi que la fin des ventes de véhicules émettant des gaz à effet de serre à 2040 pour obtenir une neutralité carbone de la mobilité à horizon 2050 influencera forcément les perspectives économiques et sociétales à venir.